Le Tarot des imagiers du moyen-âge ( Oswald WIRTH )
Qui croit connaître le tarot de Wirth le confond le plus souvent avec celui qui fut dessiné dans les années 1960 par Michel Siméon : Oswald Wirth na jamais réalisé 78 cartes, le mot « Tarot » ne sappliquant selon lui quaux 22 arcanes. Rien que par ce choix clairement affirmé, Wirth écarte toute ambiguïté : le tarot nest pas un jeu de cartes, cest un « livre muet », un chemin dinitiation, ésotérique et symbolique. Sur une période de 40 ans, Wirth composa deux tarots. Le premier fut conçu entre 1887 et 1889 au sein de lOrdre Kabbalistique de la Rose-Croix et à la demande de Stanislas de Guaita. Il avait donc aussi pour parrains Papus (qui en illustrera la même année son livre « le Tarot des Bohémiens ») et Augustin Chaboseau (tous deux fondateurs de l'Ordre Martiniste), Joséphin Péladan, François-Charles Barlet. Chacune des 22 lames porte une lettre de lalphabet hébraïque, et se prête à une interprétation kabbalistique. Le second jeu parut en 1926. Dun dessin plus abouti, chaque lame a aussi reçu un ensemble de symboles, parfois qualifiés de « phéniciens », qui ont intrigué les chercheurs. Ces symboles sont quasiment inconnus du grand public, puisquils ne figurent pas sur le tarot de Michel Siméon, faussement appelé « Tarot de Wirth ». Dans son livre « Le Tarot des imagiers du Moyen-âge » publié en 1927, Wirth ne nous en explicite pas le sens, mais il nous donne des pistes que lon découvrira au fil des pages. Son livre, admirablement structuré, et dune grande densité, nous invite sur 330 pages à retrouver dans les 22 lames un chemin initiatique commun à de nombreuses traditions : maçonnique, alchimique, astrologique, et « à marcher sur deux jambes : lintuition et la raison ». Cette édition est la première à restituer dans sa totalité luvre de Wirth consacrée au tarot. Reproduisant fidèlement les originaux des deux jeux, elle témoigne, si lon en compare les dessins édités à 37 ans d'intervalle, de lévolution de lésotérisme durant cette période de notre société, bouleversée par la Première Guerre Mondiale, entre « Belle Époque » et « Années Folles ». Plébiscitée par des amateurs du monde entier, elle est actuellement proposée dans un somptueux coffret réalisé à 500 exemplaires seulement : Les lames sont imprimées sur une carte contrecollée de même épaisseur que le jeu original de 1889, soit 50 % plus épaisses que la plupart des éditions modernes. Le contrecollage (deux feuilles de 225 g / m2 collées dos à dos) renforce leur rigidité. Elles sont protégées par un vernis mat, et les lames de 1926 sont agrémentées dune teinte dorée, comme les originaux. Chaque jeu est glissé dans une boîte, reprenant laspect visuel de loriginal pour le jeu de 1889, et sinspirant des pochettes qui contenaient les planches, pour le jeu de 1926. Les deux jeux sont présentés dans un portfolio fait de carton rigide et de bois, recouvert de simili-cuir, véritable chef-duvre déditeur : fermé, son agencement affiche plusieurs fois le Nombre dOr entre le logo qui lillustre et les plis de louvrage ; ouvert, cest un présentoir dont larticulation forme un triangle de Pythagore, de proportions 345. Le livre est une reproduction fidèle de loriginal de 1927. Oswald Wirth avait choisi un papier de qualité, un « bouffant » fabriqué en France, cest aussi le cas de cette reproduction dont les cahiers sont cousus, avec signet et tranchefile, couverture rigide et dos rond semblable au travail des artisans relieurs. Un élément de texte, absent de lédition originale de 1927 suite à une erreur de limprimeur, retrouvé par Francis Lermenier (qui travailla quatre ans à la réalisation de cette édition), figure pour la première fois dans un encart inséré dans le livre. Lensemble est présenté dans un coffret en simili-cuir, doré à chaud, et chaque élément a été réalisé chez des spécialistes français parmi les meilleurs dans leur partie, quils soient imprimeurs, relieurs, doreurs, façonniers.
- Code comptable (vente)
- 708
Qui croit connaître le tarot de Wirth le confond le plus souvent avec celui qui fut dessiné dans les années 1960 par Michel Siméon : Oswald Wirth na jamais réalisé 78 cartes, le mot « Tarot » ne sappliquant selon lui quaux 22 arcanes. Rien que par ce choix clairement affirmé, Wirth écarte toute ambiguïté : le tarot nest pas un jeu de cartes, cest un « livre muet », un chemin dinitiation, ésotérique et symbolique. Sur une période de 40 ans, Wirth composa deux tarots. Le premier fut conçu entre 1887 et 1889 au sein de lOrdre Kabbalistique de la Rose-Croix et à la demande de Stanislas de Guaita. Il avait donc aussi pour parrains Papus (qui en illustrera la même année son livre « le Tarot des Bohémiens ») et Augustin Chaboseau (tous deux fondateurs de l'Ordre Martiniste), Joséphin Péladan, François-Charles Barlet. Chacune des 22 lames porte une lettre de lalphabet hébraïque, et se prête à une interprétation kabbalistique. Le second jeu parut en 1926. Dun dessin plus abouti, chaque lame a aussi reçu un ensemble de symboles, parfois qualifiés de « phéniciens », qui ont intrigué les chercheurs. Ces symboles sont quasiment inconnus du grand public, puisquils ne figurent pas sur le tarot de Michel Siméon, faussement appelé « Tarot de Wirth ». Dans son livre « Le Tarot des imagiers du Moyen-âge » publié en 1927, Wirth ne nous en explicite pas le sens, mais il nous donne des pistes que lon découvrira au fil des pages. Son livre, admirablement structuré, et dune grande densité, nous invite sur 330 pages à retrouver dans les 22 lames un chemin initiatique commun à de nombreuses traditions : maçonnique, alchimique, astrologique, et « à marcher sur deux jambes : lintuition et la raison ». Cette édition est la première à restituer dans sa totalité luvre de Wirth consacrée au tarot. Reproduisant fidèlement les originaux des deux jeux, elle témoigne, si lon en compare les dessins édités à 37 ans d'intervalle, de lévolution de lésotérisme durant cette période de notre société, bouleversée par la Première Guerre Mondiale, entre « Belle Époque » et « Années Folles ». Plébiscitée par des amateurs du monde entier, elle est actuellement proposée dans un somptueux coffret réalisé à 500 exemplaires seulement : Les lames sont imprimées sur une carte contrecollée de même épaisseur que le jeu original de 1889, soit 50 % plus épaisses que la plupart des éditions modernes. Le contrecollage (deux feuilles de 225 g / m2 collées dos à dos) renforce leur rigidité. Elles sont protégées par un vernis mat, et les lames de 1926 sont agrémentées dune teinte dorée, comme les originaux. Chaque jeu est glissé dans une boîte, reprenant laspect visuel de loriginal pour le jeu de 1889, et sinspirant des pochettes qui contenaient les planches, pour le jeu de 1926. Les deux jeux sont présentés dans un portfolio fait de carton rigide et de bois, recouvert de simili-cuir, véritable chef-duvre déditeur : fermé, son agencement affiche plusieurs fois le Nombre dOr entre le logo qui lillustre et les plis de louvrage ; ouvert, cest un présentoir dont larticulation forme un triangle de Pythagore, de proportions 345. Le livre est une reproduction fidèle de loriginal de 1927. Oswald Wirth avait choisi un papier de qualité, un « bouffant » fabriqué en France, cest aussi le cas de cette reproduction dont les cahiers sont cousus, avec signet et tranchefile, couverture rigide et dos rond semblable au travail des artisans relieurs. Un élément de texte, absent de lédition originale de 1927 suite à une erreur de limprimeur, retrouvé par Francis Lermenier (qui travailla quatre ans à la réalisation de cette édition), figure pour la première fois dans un encart inséré dans le livre. Lensemble est présenté dans un coffret en simili-cuir, doré à chaud, et chaque élément a été réalisé chez des spécialistes français parmi les meilleurs dans leur partie, quils soient imprimeurs, relieurs, doreurs, façonniers.
Référence produit : GLAMFP100-
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